Il n’est pas possible de donner de façon précise une durée de vie pour la nouvelle prothèse. En effet, trop de facteurs interviennent tels que la qualité de l’os autour de la prothèse, le poids, l’activité physique du patient, etc…
Tout ce que l’on peut dire c’est qu’en règle générale, la durée de vie de la nouvelle prothèse est souvent inférieure à celle de la prothèse précédente.
Tout dépend du type de changement de prothèse qui a été réalisé. Avant de conduire à nouveau il faut être en parfaite possession de ses moyens physiques et être capable de réaliser un freinage d’urgence. Il faut compter au minimum 4 semaines avant de reconduire, mais la plupart du temps il vaut mieux attendre 2 mois. En tant que passager, il n’y a pas de limitation particulière à condition d’être assis confortablement et de pouvoir étendre la jambe.
Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque encouru.
Certains risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Toutefois, en cas de saignement important au cours de l’intervention ou au décours de celle-ci, une réintervention pour stopper l’hémorragie ou une transfusion sanguine peuvent être nécessaires.
La chirurgie du genou augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang (sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés) est prescrit pendant tout le mois suivant l’intervention.
Dans de rares cas, le genou reste raide, chaud et douloureux pendant de longs mois après l’opération. Cette complication qui s’appelle l’algodystrophie est imprévisible et est parfois longue à guérir.
Enfin, des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture peut survenir au moment de l’extraction des implants et nécessiter une ostéosynthèse (fixation osseuse). Des vaisseaux sanguins (artère, veines) peuvent être lésés accidentellement et nécessiter un geste vasculaire (pontage). Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou définitives.
En cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations.