Chirurgie du genou
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Chirurgie des ligaments croisés
Ligamentoplastie du LCA par greffe courte au demi-tendineux (DT4)
La rupture du ligament croisé antérieur peut être responsable d’instabilité du genou ou d’usure prématurée des ménisques, source potentielle chez les patients jeunes d’arthrose précoce. La reconstruction du ligament croisé antérieur par arthroscopie utilisant une greffe courte au tendon du semi-tendineux (opération DT4) est une méthode fiable et validée permettant de stabiliser le genou et de reprendre le sport au niveau antérieur. Cette technique a l’avantage de n’utiliser qu’un seul tendon qui a une excellente résistance mécanique et sa morbidité au niveau du site de prélèvement est très faible.
Ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (Kenneth-Jones)
La rupture du ligament croisé antérieur peut être responsable d’instabilité du genou ou d’usure prématurée des ménisques, source potentielle chez les patients jeunes d’arthrose précoce. La reconstruction du ligament croisé antérieur par arthroscopie utilisant une greffe os-tendon-os au tendon rotulien (opération de Kenneth-Jones) est une méthode éprouvée permettant de stabiliser le genou et de reprendre le sport au niveau antérieur. Cette technique est souvent source d’une gêne antérieure transitoire au niveau de la zone de prélèvement du greffon tendineux et est actuellement plutôt utilisée en seconde intention lorsque les tendons ischio-jambiers ont déjà été prélevés.
Ligamentoplastie du Ligament Croisé Postérieur
La rupture du ligament croisé postérieur est une lésion rare survenant après un traumatisme direct sur la face antérieure du genou. La reconstruction du ligament croisé postérieur est impérative en urgence relative en cas de lésion combinée avec des lésions ligamentaires périphériques. En revanche, lorsque la rupture du ligament croisé postérieur est isolée, la reconstruction n’est nécessaire au stade chronique qu’en cas d’instabilité du genou ou de douleurs rotuliennes. La reconstruction du ligament croisé postérieur s’effectue par arthroscopie en utilisant une auto-greffe tendineuse ou, dans certains cas effectués précocement après la rupture, à l’aide d’un tuteur synthétique (ligament artificiel LARS).
Reconstruction itérative du ligament croisé antérieur
Dans environ 5 % des cas, la ligamentoplastie du ligament croisé antérieur va se rompre et il est donc parfois nécessaire de reconstruire à nouveau le ligament croisé antérieur. Cette ligamentoplastie itérative effectuée par arthroscopie est plus complexe car elle doit tenir compte des greffons tendineux disponibles et du positionnement des tunnels osseux réalisés au cours de la première ligamentoplastie. Il est également recommandé, si cela n’a pas été déjà fait au cours de la première ligamentoplastie, de coupler la reconstruction intra-articulaire du ligament croisé antérieur avec une plastie extra-articulaire du ligament antéro-latéral afin de réduire le risque de nouvelle rupture ligamentaire.
Chirurgie des ménisques
méniscectomie et suture méniscale par arthroscopie
Les fissures méniscales sont des lésions fréquentes. La plupart sont des lésions dégénératives par usure naturelle du ménisque et d’autres sont d’origine traumatique. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. C’est le cas lorsque la fissure détache un fragment mobile responsable de sensations de blocage du genou. C’est également le cas en cas de lésion méniscale chez un sujet jeune pouvant être réparée ou en cas de lésion non soulagée par le traitement médical (infiltrations). En fonction de l’âge du patient, du type, de la forme et de la localisation de sa lésion méniscale, on procède soit à une suture du ménisque, soit à une ablation de la zone abimée du ménisque. Cette opération s’effectue de façon mini-invasive par arthroscopie.
Chirurgie de ralentissement de l'arthrose du genou
Ostéotomie fémorale de varisation de genou par fermeture interne
L’ostéotomie fémorale de varisation est une réaxation chirurgicale de l’extrémité inférieure du fémur qui permet, dans certaines formes localisées de gonarthrose sur genu valgum du sujet jeune, de réduire les contraintes mécaniques s’exerçant sur la zone usée du cartilage pour les reporter sur une zone de cartilage sain. Son objectif est de soulager les douleurs de gonarthrose et de ralentir l’usure du cartilage afin de repousser au maximum la nécessité de recourir à la pose d’une prothèse de genou.
L’ostéotomie tibiale de valgisation de genou par ouverture interne
L’ostéotomie tibiale de valgisation est une réaxation chirurgicale du tibia qui permet, dans certaines formes localisées de gonarthrose sur genu varum du sujet jeune, de réduire les contraintes mécaniques s’exerçant sur la zone usée du cartilage pour les reporter sur une zone de cartilage sain. Son objectif est de soulager les douleurs de gonarthrose et de ralentir l’usure du cartilage afin de repousser au maximum la nécessité de recourir à la pose d’une prothèse de genou.
Prothèse de genou
Prothèse unicompartimentale de genou
La pose d’une prothèse unicompartimentale de genou peut être proposée en cas d’usure circonscrite à l’un des deux compartiments fémoro-tibiaux du genou lorsque les traitements médicaux ne parviennent plus à soulager les douleurs et que la capacité du patient à se déplacer est altérée. Les objectifs de cette opération sont une suppression des douleurs et une restitution fonctionnelle du genou permettant de marcher sans limitation et autorisant les activités sportives douces (randonnée, golf, vélo, natation, gymnastique…). Son implantation mini-invasive peu agressive pour les muscles et les tendons et la conservation de l’ensemble des ligaments permet, dans la majorité des cas, une récupération plus rapide et des sensations plus naturelles qu’une prothèse totale.
Prothèse totale de genou
La pose d’une prothèse totale de genou est proposée en cas d’usure diffuse du cartilage du genou lorsque les traitements médicaux ne parviennent plus à soulager les douleurs et que la capacité du patient à se déplacer est altérée. Les objectifs de de cette opération sont une suppression des douleurs et une restitution fonctionnelle du genou permettant de marcher sans limitation et autorisant les activités sportives douces (randonnée, golf, vélo, natation, gymnastique).
Changement de prothèse de genou
En cas d’usure, de descellement ou d’infection chronique des éléments constitutifs d’une prothèse de genou, ou en cas d’usure du cartilage restant d’un genou porteur d’une prothèse unicompartimentale, un remplacement de cette prothèse s’impose. Cette opération complexe peut nécessiter l’utilisation de prothèses de reconstruction, la réalisation de volets osseux ou le recours à des greffes osseuses. Son objectif est de restaurer la fonction du genou et de permettre l’appui sur le membre opéré immédiatement ou de façon différée en fonction des gestes osseux qui auront été effectués.
Chirurgie de l'instabilité de rotule
Recentrage rotulien par transposition de la tubérosité tibiale antérieure
Le recentrage rotulien peut être proposé en cas de luxations récidivantes de la rotule ou en cas d’arthrose de la partie latérale de l’articulation fémoro-patellaire. Le recentrage rotulien s’effectue en déplaçant vers l’intérieur la tubérosité tibiale antérieure, bloc osseux situé à la face antérieure du tibia sur lequel s’insère le tendon rotulien. On y associe une section par arthroscopie de l’insertion rotulienne du tendon du vaste externe ce qui permet de diminuer les forces de tractions latérales et de recentrer la rotule sur le fémur.
Chirurgie de l’ostéochondrite disséquante
Perforations, refixations et greffes ostéochondrales
L’ostéochondrite disséquante peut entraîner une mobilité, un détachement partiel ou complet d’un fragment d’os et de cartilage au niveau de la surface articulaire du fémur. En fonction de l’âge du patient, de l’état et de la mobilité du fragment, différents traitements chirurgicaux sont possibles pour soulager les douleurs et limiter le risque de survenue d’arthrose ultérieure. Ces traitements vont de la réalisation de perforations profondes du cartilage ou d’une refixation du fragment mobile à des traitements plus complexes comportant des greffes d’os et de cartilage, voire des greffes de cellules cartilagineuses cultivées en laboratoire.
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